Lettre ouverte à M. Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies

Plus de 400 signataires, originaires de plus de 50 pays provenant des quatre coins du globe ont écrit une lettre au Secrétaire général des Nations Unies. Des écrivains, artistes, hommes d’État, journalistes, représentants religieux, survivants de génocide, chercheurs et universitaires ont uni leurs voix pour briser le silence pesant sur les persécutions des Tutsis congolais Parmi ces éminentes personnalités, on trouve des scientifiques et académiciens tels que le professeur indien Bibhuran Nayak, récipiendaire d’une médaille d’or en sciences géologiques, le professeur brésilien Carlos F.O. Graeff, le professeur Josias Semujanga, membre de la Société royale du Canada, le professeur Jean-Pierre Karegeye de l’Interdisciplinary Genocide Studies, la présidente de l’université américaine de Bulgarie, Dr Margee Ensign, des historiens spécialisés dans la région des Grands Lacs, tels que Vincent Duclert et Jean-Pierre Chrétien. Plusieurs écrivains de renom tels que Boubacar Boris Diop, lauréat du Prix international de littérature Neustadt 2022, Gaël Faye, lauréat du Prix Renaudot 2024, Dominique Celis, et Yolande Mukagasana ont signé la lettre. Les signataires considèrent que le conflit dans la région orientale du Congo a été réduit à une unique narration : celle de la menace de fragmentation de l’État et de l’exploitation de ses ressources. Le monde demeure largement indifférent à l’exclusion des Tutsi congolais, tandis que l’incitation à leur extermination est soutenue par certains acteurs politiques congolais. Ils soutiennent une perspective holistique de la crise en procédant à un réexamen de ses causes profondes.Lire Plus…

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